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Evasion

Le futur train de l'Orient Express

Le futur train

de l'Orient Express

C’est l’histoire d’un train né d’un rêve, qui défie le temps, aujourd’hui réimaginé par l’architecte Maxime d’Angeac. Un design inédit, inspiré des années 20, pensé avec les codes du luxe contemporain. À l’occasion de la semaine de l’art contemporain à Paris, Orient Express, à travers le groupe Accor, a dévoilé en exclusivité en octobre dernier, à la Domus Maubourg*, le design de son futur train. Une révélation à suivre également lors de l’événement Design Miami, du 30 novembre au 4 décembre.

Dans l’imaginaire de Maxime d’Angeac
Révélé par ses collaborations avec les maisons Daum et Hermès, en partenariat avec le designer américain Hilton McConnico, Maxime d’Angeac réalise depuis 20 ans, des projets de restauration et de décoration de prestige. Fasciné par les grands mouvements artistiques révolutionnaires, amoureux de la Renaissance italienne comme de l’Art déco, féru de romans de voyage, adepte des récits de Jules Verne, d’Henry Miller ou de la bande-dessinée post-apocalyptique du Transperceneige, l’architecte relève le défi de réinventer l’Orient Express. Une aventure humaine. Le projet d’une vie. Pour écrire la nouvelle destinée d’un mythe.

Un rêve
« Le point de départ de ce fabuleux projet est un rêve. Une histoire contemporaine qui s’inscrit dans le sillage du mythe Orient Express. Une projection dans une époque, les années 20. Dans la culture du luxe. Et de ses artisans. Tout a débuté autour de dessins, de croquis et de maquettes réalisés à la main. Un travail millimétré. Comme avant. En me glissant dans la peau de ses créateurs, de René Prou à Suzanne Lalique, j’ai tenté de réinterpréter l’histoire de ce train de légende, sans nostalgie aucune, mais avec le désir de prolonger son histoire, de nous transporter ailleurs. Comme dans un rêve. »

Un défi technique
« Le futur Orient Express est d’abord un défi technique. Un objet en mouvement, complexe, sacré par la beauté du rythme, défini par les lois de la gravité, traversé par des révolutions technologiques, par l’histoire des inventions et du design. De ces principes s’est construit un projet inédit, résolument contemporain. Un projet à échelle humaine, inspiré par la notion du Modulor établie par Le Corbusier en 1945, par le strict respect des proportions aux sources de la conception, et la recherche permanente du confort à bord. »

Un ouvrage d’art
« Le futur train Orient Express naît d’une merveille, le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express, entièrement réinventé et doté d’équipements hors-pair. De ce cadre naît un décor. Sans époque. Inspiré par les codes de l’Art déco, des style Empire et contemporain. Au final, un tableau pour rêver, pensé comme une ambassade du luxe à la française, un écrin raffiné, et sublimé par le savoir-faire et les talents des meilleurs artisans français. » Maxime d’Angeac, architecte du future Orient Express.

La révélation
En 2015, réapparaît au grand jour le Nostalgie-Istanbul-Orient- Express. Un train de légende, disparu, oublié. Dès 2024, à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, les premières voitures seront exposées et les voyageurs pourront accéder pour la première fois à bord. Sébastien Bazin, Président & Directeur-général, groupe Accor : « Nous sommes fiers, aujourd’hui, de révéler les premières images du futur train Orient Express. Une histoire inspirée d’un rêve, un train classé hors du temps, objet de tous les fantasmes et qui devient réalité. Le design de Maxime d’Angeac réveille le mythe avec la révélation de son écrin de luxe, de modernité, et d’élégance à la française. Demain, l’Orient Express rayonnera à nouveau, légitime de ses 140 années d’histoire et tourné vers l’avenir. La légende continue. »

La voiture-bar
140 ans après le lancement des premiers trains de luxe Orient Express, Maxime d’Angeac rend hommage à une légende en revisitant les codes décoratifs du XIXème. Sous de larges coupoles de lumière au style Second Empire, les salons intimes de la Voiture-Bar dévoilent leur tonalité au vert spectaculaire. L’esprit est élégant et voyageur. L’aménagement, précis, intelligent. Pièce maîtresse, le bar est un hommage idéal à Lalique, autour d’une œuvre moderne qui revisite les symboles de la maison. À chaque table, une pendule sonne l’heure du cocktail et du dîner. Un bouton d’appel est réservé au service du champagne. Un autre au personnel. Le charme du passé conjugué au présent.

La voiture-restaurant
Spectaculaire et inattendue, la Voiture-Restaurant du futur Orient Express réinterprète les codes du train de légende. Inspiré par les motifs des tapisseries signés Suzanne Lalique, Maxime d’Angeac réinterprète le motif « rail », détourné sur les cloisons grâce au carton-pierre. Sous un plafond miroité, tables napées et fauteuils enrobant s’alignent, éclairés des lampes à abat-jour revisitant les modèles originels. Un salon privé fait revivre les panneaux de marqueterie originaux du train. Au fond, derrière une paroi de verre, s’ouvre la cuisine. Un espace réservé au chef et à sa brigade, où l’on devine leurs gestes et leur chorégraphie.

Les couloirs
Lieux du voyage, de rencontres et de surprises, les couloirs du futur train Orient Express s’offrent un décor théâtral. Sous un plafond voûté, ponctué des lampes « fleurs » signées de la maison Lalique, des pièces originales récupérées au sein du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express. Les larges fenêtres, écrans parfaits sur les paysages qui défilent, se parent de rideaux brodés et de barres d’appui pour rêver, échanger, se rencontrer.

Les suites
Bienvenue dans le grand luxe, le confort absolu et l’esprit fonctionnel. Les fenêtres s’offrent en tableaux sur la nature. Les cloisons se couvrent de bois précieux et d’un cuir mural. Une moquette « comète » invite à la rêverie. En configuration « Jour », canapé et sofa invitent au repos, à la détente comme aux lectures. Et à l’heure de la Grande transformation (le passage en configuration « nuit »), un lit de 2 x 1,40 mètres invite les voyageurs au meilleur sommeil. La salle de bain aux portes coulissantes se pare de marbre, un cabinet de toilette et un dressing complètent l’aménagement précieux.

Les secrets d’un mythe retrouvé
Artisan du voyage depuis 1883, Orient Express naît du rêve de son fondateur, Georges Nagelmackers. Inspiré par son voyage aux Amériques, il inaugure le train le plus luxueux du monde. Une légende est née. L’Orient Express traverse les grandes capitales européennes, relie l’Occident aux portes de l’Orient. Une épopée magique qui prend fin en 1977.

Le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express
Au début des années 80, le voyagiste et homme d’affaires d’origine suisse Albert Glatt décide de ressusciter la légende en rachetant des voitures historiques et inaugure le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express. Ce Train-Croisière de rêve, circule alors entre Zurich et Istanbul et connaît un succès retentissant. Sous le nom d’Extrême-Orient-Express, le train effectue le plus long parcours jamais réalisé en reliant Paris à Tokyo dans les années 80. Malgré l’exploit, le train s’arrête quelques années plus tard et disparaît.

Un bijou de l’art déco
La découverte du trésor a lieu quelques mois plus tard à 4 heures de route de Varsovie, en Pologne. En partie conservés, les intérieurs des voitures dévoilent des marqueteries Morrison et Nelson, comme les panneaux Lalique, emblématiques du style Art déco, intacts et gravés des motifs « merles et raisins ». Après deux années de tractations, le propriétaire du Nostalgie- Istanbul-Orient-Express cède en juillet 2018 son trésor à Orient Express. L’architecte Maxime d’Angeac est chargé d’écrire sa nouvelle histoire.

Photos © Maxime d'Angeac

 

 

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